L’effet de la musique sur le développement des fonctions cognitives a fait l’objet de nombreuses démonstrations expérimentales. En outre, les apports récents de l’imagerie fonctionnelle et structurelle, démontrent de façon convergente que cet effet est très probablement sous-tendu par des modifications cérébrales de mieux en mieux identifiées (Habib & Besson, 2009). Lors d’études précédentes (Chobert et al., 2012), nous avons exploré la façon dont la pratique d’une activité musicale était susceptible de modifier des variables perceptives du langage chez des enfants dyslexiques, comme chez le témoin normo-lecteur, à l’aide de l’analyse des potentiels évoqués cérébraux sur présentation d’un matériel auditif constitué de syllabes dont trois aspects étaient variés de façon indépendante : la durée, le voisement de la consonne de début et la hauteur tonale. Seules les deux premières variables (durée et voisement) se sont avérés capables de démontrer un effet de l’entraînement musical.
Ici, nous utilisons trois tâches mises au point à partir de ces constatations pour mesurer en pratique clinique l’efficacité d’un entraînement intensif de 3 jours proposé à un groupe d’enfants dyslexiques. Plus précisé- ment, notre travail a été de tenter de valider cet ensemble de tests comme outil d’évaluation de l’effet de la musique sur le déficit de traitement du langage chez l’enfant dyslexique

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